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L’ABC se refait une étoffe qui colle parfaitement à un bilan reluisant

L’Alliance des Burundais du Canada se dote de nouvelles structures mais pas seulement. En plus de se refondre pour devenir une alliance unique dégarnie des structures du genre ABC fédérale/branches provinciales, elle renouvelle aussi son équipe tout en la consolidant. Une équipe cohérente et dont la plupart des éléments ont prouvé leur efficacité dans la défense des intérêts de la communauté; une équipe rompue aux techniques de plaidoyer et surtout, ayant l’ultime objectif de porter haut et loin l’image d’une communauté soucieuse de l’avenir de son pays d’origine mais aussi désireuse de s’intégrer pleinement dans la société d’accueil. C’est bien cela l’ABC; une organisation née de l’idée très concrète que même très loin de son pays natal, on peut toujours continuer à suivre de près ce qui s’y fait et apporter son grain de sel, en cas de besoin. C’est aussi continuer à rassembler et pas diviser. Faire battre les cœurs des Burundais à l’unisson en vue d’une meilleure réconciliation; un meilleur avenir. C’est cet idéal qu’elle s’emploie toujours à partager où qu’elle se trouve. Et c’est pour cette raison aussi qu’elle met en doute la crédibilité de toute personne ou toute organisation dont l’unique préoccupation est de transformer les Burundais en êtres dépourvus d’âme et toujours prêts à servir des causes obscures, nocives et sans lendemain.

Le tandem André Dunduri-Sandra Barancira, respectivement Président et Vice-présidente de l’ABC, incarne donc désormais la nouvelle tête de proue de l’organisation et c’est sans doute au regard du bilan qui est largement positif que les membres de l’AG, dans leur large majorité ont reconnu son étoffe et ont décidé de lui renouveler sa confiance car, ne l’oublions pas, le même tandem présidait aux destinées de l’alliance depuis quatre ans. Pas de mandat à vie cependant, de nouvelles élections devront être organisées dans les deux prochaines années pour prendre acte du choix de l’organe suprême qu’est l’assemblée générale de l’ABC.

Face au travail exaltant mais également extrêmement ardu, le tandem dispose de plusieurs cordes à son arc: il devra s’appuyer sur une équipe de neuf personnes qui composeront son Conseil d’administration dont une personne représentant la ville de Toronto. De ce conseil, il en sortira un comité de direction qui a certainement hâte d’imprimer sa marque aux événements grâce à trois commissions qui lui serviront d’appoint pour mener à bien son programme; celles-ci pouvant augmenter en nombre et en qualité en fonction des besoins ressentis ou exprimés par l’assemblée générale. Un instrument d’importance pour la saine gestion de l’alliance complète l’architecture: il s’agit d’un conseil de surveillance composé de cinq membres qui va être les yeux et les oreilles de l’AG pour les deux années à venir.

Pourquoi les membres de l’ABC se disent pleinement fiers et satisfaits des réalisations de leur organisation? La réponse se trouve dans différentes interventions exprimées à l’occasion de l’assemblée générale, interventions qui allaient principalement dans le sens de saluer son leadership et son dynamisme. Satisfécit également unanime de la même assistance pour la visibilité de l’alliance qui, contrairement à certaines autres associations, milite en faveur de l’épanouissement intégral des Burundais vivant au Canada sans exclusive; sans considération de leurs origines ethniques, régionales ou autres. C’est ce qui justifie la crédibilité dont jouit le discours de l’ABC dans tous les milieux où l’organisation est reçue. C’est aussi ce qui renforce l’image de marque des Burundais en général dans cette société qui nous prête main-forte dans tout ce que nous essayons de faire en vue de réussir pleinement notre intégration.

C’est donc pour cette raison que les deux principaux responsables de l’ABC ont demandé aux Burundais en général et aux membres de l’Alliance en particulier, d’arborer constamment et en toutes circonstances, une posture de dignité et d’Ubuntu. Le tandem les a invités à ne jamais baisser la garde dans leur combat contre les antivaleurs de toutes sortes afin de vivre pleinement le multiculturalisme qui est une marque de fabrique de la société d’accueil. Mais le multiculturalisme suppose, au plan principiel, un minimum d’échange de valeurs dans le respect mutuel. C’est un rendez-vous, ont-ils fait sentir, du donner et du recevoir qui fait de la diversité culturelle, ethnique et autres, une force centripète en vue de la consolidation d’une communauté dont les membres aspirent au même destin et y travaillent en toute solidarité. Ce n’est pas pour rien que les manifestations culturelles à la burundaise sont assez courues et que des membres conséquents de la société d’accueil ont des atomes crochus avec les Burundais.

Le discours des responsables de l’ABC s’est concrétisé par un geste hautement symbolique: c’est en l’occurrence, la remise de prix aux différentes personnes qui se sont illustrées dans la défense des intérêts de la communauté; des individus dont le travail en faveur des idéaux prônés par l’ABC pourra inspirer les compatriotes et surtout produire des émules.

La belle salle mise gracieusement à disposition par la Cité (collégiale) en vue d’abriter les travaux de cette alliance n’était certes pas pleine à craquer. Mais elle était cependant empreinte d’une telle émotion que les membres ont, spontanément, mis la main à la poche, permettant de récolter un montant substantiel, qui aidera à équiper les bureaux récemment acquis par l’ABC. Les membres ne se sont pas arrêtés en si bon chemin. Ils ont promis de continuer à faire des efforts en vue de soutenir financièrement leur organisation, afin de lui permettre de réaliser ses objectifs, l’argent étant «le nerf de la guerre» comme on dit. Il n’est donc pas question de marquer le pas en milieu de course, ni de dormir sur ses lauriers tant les dossiers qui attendent l’intervention de l’ABC sont énormes. L’organisation compte principalement sur la pleine et entière adhésion des membres aux idéaux de l’alliance, leur contribution à son autonomie financière grâce aux cotisations. L’ABC encourage aussi la consolidation de la base, en multipliant notamment les cellules partout où cela est nécessaire. L’exemple hautement parlant est celui de la cellule-ABC d’Ottawa-Vanier qui est en place et très active depuis plus d’une année; Gatineau qui s’apprête à lancer ses activités; Ottawa-ouest qui a déjà démarré ses activités et le sud qui est à pied d’œuvre depuis la dernière assemblée générale.

L’alliance s’engage également à rester attentif aux besoins et préoccupations des Burundais; à maintenir tout en les transfigurant, les relations de partenariat avec d’autres organisations et autres partenaires à sensibilité similaire.

Fait à Ottawa le 29 mars 2019

© L’Alliance des Burundais du Canada, l’ABC

4 Responses

  1. Felicitations à l’ABC et à l’équipe dirigeante.

  2. Il faut bien être fiers de vos réalisations.
    A des km de chez là bas, nous sentons le feu que vous allumez pour nous réchauffer, loin au fond fond des camps des réfugiés, des lieux d’asiles ces petites villes.
    Vos encouragements, vos soutiens, votre plaidoyer nous font toujours rêver, rêver qu’un jour nous reverrons cette patrie, la bénie, ce triangle de Nyaburunga.

    Du fond de mon coeur, Au nom de la jeunesse Burundaise et en mon nom propre je vous présente des remerciements, vous souhaite un très bon succès. Votre succès = Le succès de tout Burundais épris d’un bon avenir pour son pays et son peuple.

    Sincèrement.

  3. Nous vous encourageons, nous vous souhaitons plein succès.
    La Jeunesse Burundaise est très fière de vous, votre unité est un exemple qu’elle rêve de copier.
    Votre amour de votre patrie, de vos compatriotes, votre humanité sont des guides que nous suivons.

    Cordialement.

  4. Une organisation avec une vision clair a besoin des responsable pour arriver à une rêve.
    En outre,le dirigeants doivent ecouter les membres de l’organisation

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